Le REER, ou Régime enregistré d’épargne-retraite, est un outil d’épargne offert aux résidents canadiens. Il a été créé en 1957 pour aider et encourager les citoyens à économiser en vue de leur retraite grâce à des avantages fiscaux très intéressants et puissants!
Comme vous l’avez peut-être lu dans une publication précédente, la plus grosse dépense est normalement l’impôt. Chaque année travaillée vous permet de déduire 18% de votre revenu brut (plafond de 31 560$ en 2024). Ces cotisations peuvent être reportées dans le temps. Par exemple, si vous avez le droit de déduire 10 000$ en REER en 2024 mais que vous ne pouvez le maximiser qu’à la hauteur de 5 000$, vous aurez donc droit à 5 000$ supplémentaires à déduire au cours des prochaines années. Les déductions d’impôts reçues devraient idéalement être réinvesties pour en profiter au maximum.
La force du REER, c’est de permettre la croissance de vos placements à l’abri de l’impôt jusqu’au décaissement. Normalement, une fois à la retraite, vous devriez avoir moins de revenus et serez par conséquent moins imposé.
Il y a quelques utilisations spéciales notamment pour ceux qui désirent acquérir une propriété. Le REER peut-être utilisé pour faire un RAP (Régime d’accès à la propriété) ou être transféré dans le CELIAPP (j’en parlerai lors d’une prochaine publication) afin d’obtenir une mise de fond. Il peut aussi financer des études via le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP).
À 71 ans, le REER devra être converti (FERR) et des retraits obligatoires s’appliqueront selon une charte de décaissement établie.
Les retraits sont imposables, sauf s’ils sont faits dans le cadre du RAP ou du REEP. Ne retirez jamais vos REER sans un parler à votre conseiller financier, cela pourrait vous coûter très cher. La somme s’ajoutera à votre revenu imposable.
Chaque situation étant différente, vous devriez consulter un professionnel afin d’évaluer la meilleure stratégie pour vous. Le CELI pourrait être plus avantageux.