Le REEE (Régime enregistré d’épargne-études) est un compte enregistré qui permet aux Canadiens (parents ou autre souscripteur) d’épargner pour les études post-secondaires d’un enfant (bénéficiaire). On va se le dire franchement, c’est le meilleur investissement existant avec un rendement garanti de 30%. Il existe plusieurs types de REEE tels qu’individuel, familial ou collectif.
Bien que les cotisations ne soient pas déductibles d’impôt, elles pourront croître à l’abri de l’impôt pendant un maximum de 31 ans après l’ouverture du compte. Les subventions cesseront quant à elles d’être versées l’année des 17 ans du bénéficiaire et ce dernier pourra bénéficier des décaissements jusqu’à 35 ans après l’ouverture. Prenez note que si vous débutez les cotisations tard dans la vie de l’enfant, il est possible de mettre les bouchées doubles en cotisant jusqu’à 2 500$ supplémentaire par année. Ainsi, jusqu’à 10 ans, l’enfant pourrait quand même recevoir le maximum de subventions.
Le plafond maximum de cotisation est de 50 000$, mais l’idée est d’obtenir les subventions maximales du fédéral (SCEE) de 500$ par année et du provincial (IQEE) de 250$ par année en déboursant 2 500$ par année soit 208,33$ par mois. C’est donc après avoir cotisé un total de 36 000$ que cesseront les subventions qui auront donné respectivement 7 200$ et 3 600$ (10 800$). 
Les familles à faible revenu peuvent obtenir un incitatif supplémentaire jusqu’à 2 000$ du Bon d’études canadien (BEC) sans aucune obligation de cotisation et de 50$ par année en faisant une demande à Revenu Québec via leur fournisseur de REEE. Au retrait, les cotisations pourront être retirées sans impôt mais les subventions seront imposées à l’étudiant, normalement à un faible taux ou même nul.
L’aide d’un planificateur est de mise afin d’optimiser la méthode de décaissement.