Comme à chaque lundi, ma publication consiste à vous partager mes objectifs personnels et familiaux quant à vivre de façon plus sereine avec ce merveilleux outil qu’est l’argent, car l’argent n’est ni bon ni mauvais, il ne fait qu’amplifier qui nous sommes déjà!
La trentaine – 35 à 37 ans 
Nous avons toujours apprécié être dans la nature et c’était pareil pour notre enfant, la pomme n’étant pas tombée très loin de l’arbre. Depuis quelques années, nous avions débuté la location de chalets entre amis. Nous avons décidé de continuer cette pratique et faire découvrir ce petit plaisir de vacances en famille, surtout avec notre petit amoureux des animaux, qui adorait s’amuser avec les grenouilles, les têtards et toutes autres petites bestioles qu’on retrouve près d’un lac! Nous préférions la location, c’était simple, efficace et sans trop de responsabilités pour 3 à 5 week-ends par année (environ 500 $ par week-end).
Petit garçon grandissait et comme tout bon parent, nous lui faisions essayer plein de types d’activités sportives différentes: natation, soccer, ski alpin et… le hockey! Ce dernier n’était pas le sport préféré de ma conjointe. Elle se voyait déjà passer d’innombrables week-ends dans les arénas de la région. Heureusement, il débutait à peine, alors c’était juste 1 fois par week-end. Ouf! Il a le temps d’essayer et de ne pas aimer ça! Tant qu’à y aller, il m’était tout-à-fait normal d’aider les autres parents bénévoles sur la glace, ça faisait une belle activité père-fils. Le coût n’était pas exorbitant, plus cher que le soccer, mais ce n’était pas vraiment plus cher à cet âge que la location d’un ensemble de ski alpin pour la saison (environ 200 $). On veut le mieux pour nos enfants, alors c’est bien de leur inculquer un mode de vie sain et actif dès le jeune âge!
Tranquillement, notre projet de construction de maison neuve s’estompait. Nous n’étions plus aussi certains de vouloir déménager, nous aimions notre quartier, la garderie, etc. Bref, le projet était sur la glace pour un durée indéterminée mais, en attendant, nous avons décidé d’aller de l’avant avec la construction d’un gros garage double, essentiellement pour nos voitures et ne plus avoir à les déneiger le matin mais aussi pour y stocker tous les objets qu’on achète au fil du temps avec une maison et un enfant (tracteur à gazon, vélos, jouets, etc.). À nos yeux, c’est une nécessité. Pour le financer, nous avons contracté un nouveau prêt, je crois que cela s’appelait l’option multi-projets. Quel était le taux? Aucune idée. Je ne regardais jamais vraiment ça, mais le paiement était correct pour nous. Tout le financement de la construction est flou pour ma mémoire, mais notre meilleure décision a été que ce nouveau prêt ne devait pas changer la durée de notre prêt hypothécaire, donc le paiement se voyait rehaussé. Je dois avouer que le garage est très utile et, avec du recul, l’investissement est rentable avec la hausse vertigineuse de l’immobilier depuis 2020.
C’est le jour de la marmotte, encore une fois, une décision de confort s’est finalement soldée par une augmentation de valeur. Parlant de valeur, c’est dans cette même période que j’ai lu le livre « En as-tu vraiment besoin? » de Pierre-Yves McSween. Disons que, sans le regretter, je pensais de plus en plus au concept d’espace utilisé, de consommation et de stockage d’objets pour lesquels nous devrons payer du chauffage, des assurances, etc. Tout ça commençait à cogiter, c’était peut-être le début d’un changement? On peut dire que oui, j’ai plutôt décidé d’augmenter ma propre valeur en m’inscrivant à la maîtrise à l’université en investissant ainsi en moi!