Comme à chaque lundi, ma publication consiste à vous partager mes objectifs personnels et familiaux quant à vivre de façon plus sereine avec ce merveilleux outil qu’est l’argent, car l’argent n’est ni bon ni mauvais, il ne fait qu’amplifier qui nous sommes déjà!
La quarantaine – 40 à 42 ans 
Avec le début de l’école de fiston et l’achat du chalet, nul besoin de vous dire que le projet de construction de nouvelle maison était maintenant mort et enterré. Nous avions vendu le terrain de toute façon. Étions-nous amers? Non, vraiment pas. Le temps passé sur la planification du projet était excitant, probablement plus que le résultat final, comme c’est souvent le cas! Comme un enfant qui a plus de plaisir à construire des routes dans le sable que d’y promener ses petites voitures.
Pandémie 
La quarantaine en quarantaine, c’est le cas de le dire! La pandémie frappa soudainement. Je débutais à m’intéresser de plus en plus à la finance. Nos placements étant à long terme, nous n’avons évidemment rien touché! Par contre, nous n’avons pas plus investi qu’à l’habitude, nous avons plutôt opté pour agrémenter le temps passé au chalet en faisant un peu de rénovation et l’achat d’un quad. En même temps, il n’y avait rien à faire et ma conjointe passait pratiquement tout son temps à travailler à l’hôpital. Nous étions quand même chanceux malgré tout, c’était notre troisième hiver au chalet qui, heureusement, était dans la même région que notre résidence principale. On y passait beaucoup de temps. Nous profitions du temps arrêté avec notre bulle familiale.
Comme le hockey était aussi sur pause, nous avons débuté à faire une patinoire sur le lac. Quand j’y repense, ça été de sacrés bons moments quand même! Noël au chalet, chausser les patins, faire du quatre roues, des feux … C’était vraiment mieux que d’aller faire du ski alpin avec un masque bien franchement! L’école à la maison ne me manque pas du tout par contre, j’étais un très mauvais enseignant qui faisait de son possible tout en travaillant à temps plein en télétravail.
C’est aussi pendant la crise de la Covid-19 que nous avons décidé d’augmenter notre production de sirop d’érable artisanal. C’est un long processus faire du sirop d’érable, mais tellement gratifiant quand on le sort à la bonne température et qu’on y goûte! Fiston adorait aller récolter l’eau d’érable! Je profitais des longs moments de bouillage, seul et tard le soir, pour faire mes lectures pour mes cours à l’université.
Alors que lentement la situation revenait tranquillement à la normale, avec certains soubresauts du virus ici et là, nous avons arrêté de faire la patinoire sur le lac et le temps des sucres. Ce n’est pas sans une certaine nostalgie, mais la vie reprenait à fond de train. Travail, école, hockey, déplacements, bref cela devenait un peu trop! Je compte bien recommencer d’ici quelques années. Probablement en faire de beaux projets de retraite!