Comme à chaque lundi, ma publication consiste à vous partager mes objectifs personnels et familiaux quant à vivre de façon plus sereine avec ce merveilleux outil qu’est l’argent, car l’argent n’est ni bon ni mauvais, il ne fait qu’amplifier qui nous sommes déjà!
La quarantaine – 43 ans
Avec le temps, j’ai développé mes connaissances et compétences en finances à force de lire sur le sujet et d’écouter des balados. Je savais exactement quoi faire pour me lancer de façon autonome, mais je souffrais d’analyse paralysante. Et si je commettais une erreur magistrale et que je perdais tout mon capital? Pourtant je le savais très bien, l’investissement à long terme n’est pas aussi risqué qu’on peut le croire, tant qu’on est en mesure de gérer les périodes de volatilité et d’encaisser les chocs émotionnels. Malgré tout, pendant cette période de paralysie, je devenais du plus en plus une référence pour mon entourage (famille, amis et collègues). On me posait des questions sur la plupart des comptes enregistrés et je pouvais les aider ici et là. Je leur parlais de la fameuse pyramide de la sécurité financière, de l’importance de suivre les étapes, les assurances, etc. Eh bien, savez-vous quoi? Bien que les gens semblaient avoir un intérêt, ils ne bougeaient pas pour la plupart. Je crois qu’ils étaient pétrifiés, voyant tous les efforts et sacrifices qu’ils devraient mettre en place pour améliorer leur sort. Entre-temps, nous poursuivions notre routine d’investissement via notre planificateur financier.
Nous pouvions enfin respirer, la pandémie semblait enfin terminée. En fait, le virus étant ce qu’il est, le gouvernement avait décidé qu’on devait apprendre à vivre avec et que cela devenait de plus en plus une responsabilité personnelle pour chacun. Nous profitions toujours de notre chalet, mais nous aimions aussi aller faire des petits voyages de 3-4 jours pour visiter les coins de notre belle province qu’est le Québec, mais aussi de notre beau pays qu’est le Canada. Le chalet avait un peu perdu de son attrait du départ, comme toute chose que nous achetons. Un ami nous a invité à aller passer quelques jours à bord de son voilier dans le Fjord du Saguenay. Quel beau voyage mémorable! Une véritable maison sur l’eau, avec un rythme de vie plutôt frugaliste avec l’espace restreint et, par conséquent, la gestion des ressources (nourriture, eau, essence, etc.). Heureusement que j’étais logique et peu impulsif, sinon le goût d’en mettre un sur la marge de crédit hypothécaire me guettait! Il y avait beaucoup de comparatifs à faire avec une maison / chalet, il y a toujours de quoi qui brise ou qu’il faut rafistoler. Bref, un puits sans fond!
Trêve de plaisanterie, jamais je n’aurais fait ça. De toute façon, nous avions un autre projet en cours. En effet, notre petite maison avait besoin d’un peu d’amour pour remettre le tout au goût du jour, alors les fonds disponibles étaient déjà engagés. Ce n’était pas une question de mode ou de décoration, mais nous avions des changements fonctionnels à effectuer. Rien sur la marge, seulement l’utilisation d’une partie du fonds d’urgence et aussi le décaissement d’un peu de CELI. Zéro dette. Ça faisait quand même mal au coeur, mais il y a des travaux qui devaient être faits et c’est encore mieux quand nous pouvons le faire sans nous endetter.
Parlant de travaux, vous souvenez-vous de la patinoire sur le lac? Eh bien, nous l’avons fait revire, mais à la maison! C’était beaucoup plus simple pour l’entretien (déneigement, balayer, arroser, etc). Nous avons investi quelques centaines de dollars pour le projet, mais c’était surtout l’investissement en temps qui était le plus important. Ça devient un peu une maladie mentale cette histoire-là, mais le plaisir de voir les enfants patiner et jouer au hockey pratiquement à tous les jours est encore plus satisfaisant!
La semaine prochaine, je vous parlerai de mes débuts en tant qu’investisseur autonome. Enfin!