Comme à chaque lundi, ma publication consiste à vous partager mes objectifs personnels et familiaux quant à vivre de façon plus sereine avec ce merveilleux outil qu’est l’argent, car l’argent n’est ni bon ni mauvais, il ne fait qu’amplifier qui nous sommes déjà!
La quarantaine – 44 ans
Au printemps 2024, je me suis enfin lancé vers l’investissement autonome. Mon choix s’est arrêté sur la plateforme Disnat étant donné que je suis membre chez Desjardins. Je m’étais dit que ce serait plus simple et j’avais confiance en cette plateforme, j’avais écouté plusieurs vidéos sur YouTube, j’étais prêt. C’est quand même un peu intimidant au début lorsqu’on recherche un titre pour s’assurer qu’on sélectionne le bon. Pour commencer, j’ai décidé d’allouer un budget de 2 600 $ pour l’année (100 $ aux deux semaines) afin de faire mes tests et erreurs. Je me suis sélectionné quelques FNB dont j’avais entendu parler et sur lesquels j’avais effectué mes recherches. Ça y est, j’étais maintenant un investisseur autonome! C’était simple et facile, aux deux semaines, je transférais mon 100 $ et j’achetais mes titres. J’étais entré dans un marché assez haussier, c’était facile, jusqu’à ce qu’il y ait une bonne baisse au début août en raison de la chute de l’indice Nikkei de 12,4 %, entrainant ainsi les marchés américains vers le bas. Premier test psychologique, c’était rouge, mais je n’ai pas bougé, attendu, poursuivi le dollar cost averaging (DCA) et ça allait remonter éventuellement. Avec l’élection américaine, les marchés étaient de retour et en feu! C’était si facile investir de façon autonome! J’avais un rendement d’environ 10 % jusqu’à ce que tout cela baisse vers la fin décembre pour finir l’année avec un rendement cumulé de 6.01 % en incluant les dividendes. Bon, c’est mieux que rien!
Pendant ce temps, c’était aussi le début du secondaire pour notre garçon. Nous avions visité les écoles de la région l’année précédente et nous avions laissé le choix à notre enfant. Il a beaucoup hésité pour finalement choisir l’école privée. C’est une plus petite école et en plus il y a un programme de développement du hockey, ce qui le motivait beaucoup. Sachant que le taux de décrochage est plus élevé chez les garçons, aussi bien pratiquer son sport et conserver la motivation par le fait même. Nous étions prêts, mais le budget en a pris son rhume quand même: 7 000 $ par année. L’éducation, c’est un investissement, que ce soit au public ou au privé.
Toujours dans la thématique scolaire, c’était aussi la fin de mes études universitaires. Ma maîtrise était enfin complétée avec l’approbation finale de mon mémoire par le jury. Une belle étape de franchie pour moi et sincèrement, l’effet cumulé a encore fait son effet. Un tel ouvrage ne se rédige pas en quelques heures. C’est long, c’est fastidieux et un peu comme lors d’un marathon, j’ai eu le goût de tout lâcher à maintes reprises, mais la motivation et surtout la discipline m’ont permis d’arriver au fil d’arrivée. Cerise sur le sundae, cela me donnait une augmentation salariale de 2,5 % que j’ai dirigée vers le poste budgétaire d’investissements.
La semaine prochaine, je vous parlerai plus en détails de mon portefeuille d’investissement!