On ne peut pas prédire les marchés boursiers, mais certes, on peut analyser l’historique et évaluer certaines tendances et statistiques. Encore là, on ne peut pas conclure que le passé se produira dans le futur, mais statistiquement parlant, il est plus logique de se fier à cela que de lancer les dés au hasard. Par exemple, vous allez aux courses de chevaux, allez-vous parier sur le cheval qui a gagné le plus de courses au cours de la saison ou sur celui qui n’a jamais gagné?
Tendances historiques des rendements mensuels du S&P 500 (1928 à 2023)
L’indice S&P 500, souvent utilisé comme référence, montre que certains mois sont statistiquement meilleurs ou pires que d’autres. Avec un historique de presque 100 ans, cela donne une bonne idée de certaines mesures. Bien sûr, ce ne sont que des moyennes historiques et, tel que mentionné précédemment, rien ne garantit qu’elles se répèteront dans l’avenir, mais ce sont des schémas récurrents.
Meilleurs mois
Juillet : L’un des mois les plus solides avec rendement moyen autour de +1,6 %.
Avril : Historiquement très positif (+1,5 % en moyenne), il est soutenu par l’effet de la saison des résultats et des dividendes.
Novembre & Décembre et même janvier : Ces sont derniers souvent portés par l’effet de fin d’année et le rallye de Noël (+1,5 % à +1,7 % en moyenne).
Pires mois
Les mois d’été et de début d’automne sont historiquement les plus difficiles et les plus volatils.
Septembre : Il est de loin le plus mauvais mois, le plus redouté, avec un rendement moyen autour de -1 %.
Août : Le plus volatil et légèrement négatif en moyenne.
Février : Il est souvent faible avec rendement proche de 0 % voire légèrement négatif.
Règles de marché connues
Historiquement, la période de mai à octobre tend à sous-performer (rendement moyen plus faible, voire négatif), c’est de la que vient l’adage bien connu « Sell in May and go away » tandis que la fin d’année est souvent une tendance haussière qu’on appelle le « Santa Claus Rally ». J’ajouterais une mention honorable à Octobre avec son « The October Effect », car c’est dans ce mois que 40 % des baisses annuelles significatives plus grandes que 10 % ont eu lieu!
Bref, ce ne sont des statistiques et il faut savoir nuancer le tout, analyser et parler avec son planificateur financier en cas de doutes avant de faire quoi que ce soit. Restez tout simplement investis! De mon côté, sans être superstitieux, je tente quand même de conserver un certain montant en encaisse à l’automne et ainsi être prêt à déployer des liquidités pour profiter des rabais!