La génération perdue

Cette semaine, j’ai appris ce qu’était la « Génération perdue ». Provenant de l’expression « Lost generation » de l’auteure Gertrude Stein, cette dernière a été popularisée par Ernest Hemingway dans son roman Le soleil se lève aussi (The Sun Also Rises). Elle caractérise une cohorte née principalement entre 1883 et 1900, notamment les artistes, marquée par les événements historiques majeurs, soient les deux Guerres mondiales, la grippe espagnole ainsi que la grande dépression, soit le Krach boursier de 1929.

Imaginez-vous à cette époque. Vous êtes un adolescent ou un jeune adulte et vous vivez la Première guerre mondiale. Après ce choc, une perte de repères puis une reprise économique ahurissante, s’en suivi une période de décadence et de plaisir. Les années folles, la réaction directe aux horreurs de la guerre. Une période très bénéfique pour les artistes, mais ces millions de morts ont laissé des cicatrices et des marques indélébiles.

Puis, comme si ce n’était pas assez, alors que la jeunesse était déjà brisée par la guerre et totalement désillusionnée envers le futur de l’humanité, arriva le Krach boursier de 1929 alors que Wall Street s’effondra, perdant ainsi 50 % de sa valeur.

Alors que la vie reprenait doucement son cours, ces jeunes maintenant devenus des adultes et des parents à leur tour, revivaient l’enfer de la guerre encore une fois. La Seconde guerre mondiale porta un autre coup difficile à ces êtres déjà éplorés en voyant le monde plonger dans un autre cataclysme. Cette fois-ci, leurs propres enfants étaient envoyés à la boucherie.

👉 Bref, cette génération a beaucoup souffert en raison de toutes ces tragédies. L’abondance durant les années folles leur a donné une leçon historique des systèmes économiques lors de la chute de la bourse. Nous pouvons tirer une morale financière de tout cela, c’est l’importance de la planification et la diversification des sources de revenus dans un monde totalement imprévisible.


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