L’indice Nikkei 225, qu’on appelle communément le Nikkei, a été créé en 1949 et il est l’indice boursier de référence, soit le plus connu et le plus important, de la Bourse de Tokyo (Tokyo Stock Exchange) au Japon. Son nom vient du quotidien économique japonais le Nihon Keizai Shimbun (The Nikkei), qui calcule et publie l’indice. Il est l’équivalent, pour l’économie japonaise, d’indices connus comme le Dow Jones aux États-Unis ou le CAC 40 en France.
Comme son nom l’indique, il est composé des 225 plus grandes et plus liquides sociétés japonaises cotées sur la TSE. Sa plus grande particularité est qu’il est pondéré selon le prix (price-weighted index) et non pas selon la capitalisation boursière. Par conséquent, cela signifie que les actions dont le prix est élevé pèsent davantage, et ce, même si leur capitalisation est plus faible. Fait surprenant, il est calculé plusieurs fois à tous les jours afin de refléter les mouvements du marché.
Cet indice couvre une variété de secteurs, reflétant ainsi la diversité japonaise. On y trouve de grands noms de la technologie, de l’automobile et de la finance notamment Toyota, Honda, Sony, SoftBank, Fast Retailing (Uniqlo) et plusieurs autres.
Comme c’est plus difficile d’y investir directement au Canada, il peut être plus simple d’obtenir une exposition plus large au marché asiatique avec des FNB comme ZJPN de BMO, le MSCI Japan ETF (EWJ) de iShares et plusieurs autres. Son rendement annualisé, dividendes inclus, tourne autour de 8 % à 9 % par année.
En bref, le Nikkei 225 est un indicateur crucial, non seulement pour la santé financière du japon, mais il est aussi le baromètre du continent de l’Asie. C’est pourquoi il est suivi de près par les investisseurs internationaux et peut faire partie d’une stratégie de diversification globale.
Cet article est à titre informatif seulement et n’est pas un conseil en investissement. De plus, les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs.