La psychologie est très importante en finance, c’est pourquoi je vous présente un autre biais cognitif, soit le biais de récence. Ce dernier nous pousse malheureusement à accorder plus d’importance à des événements ou données récents au lieu d’inclure aussi le passé. Notre cerveau a plus de facilité à aller rechercher l’information fraîche dans la mémoire à court terme et ainsi y accorder une trop grande pertinence. Cela peut mener à des décisions impulsives aux résultats potentiellement désastreux.
En finance, le risque est purement émotionnel. C’est la raison pourquoi une majorité de personnes n’arrivent pas à devenir de bons investisseurs autonomes car ils font exactement le contraire de ce qu’ils devraient faire en vendant à perte lors d’une chute de prix et en achetant au sommet. Sous l’influence du biais de récence, ils se disent que la tendance est à la baisse et que cela va continuer, alors aussi bien vendre pour ainsi minimiser les pertes. Ils oublient qu’historiquement les marchés ont connu des corrections similaires et qu’ils se sont toujours redressés sur le long terme.
Afin de surmonter ce biais, il est important de prendre du recul, question de voir l’étendue de la forêt. Il est donc primordial de jeter un coup d’œil aux données historiques et pas seulement à la dernière semaine. C’est un peu comme les fans d’une équipe de hockey qui se disent que ça sent la coupe Stanley dès que celle-ci enfile quelques victoires de suite! Le biais de récente existe partout dans la vie, il influence notre quotidien,
👉 En bref, lorsque vous voyez une tendance, prenez un pas de recul et analysez la performance sur plusieurs années, voire des décennies. Normalement, vous devriez aussi avoir un plan ou stratégie d’investissement, alors tenez-y! Enfin, une bonne diversification demeure aussi la clé pour limiter les risques liés au biais de récence et aux réactions émotionnelles impulsives.