Aujourd’hui, un petit sujet plus léger, je vous parle de l’indice non conventionnel parce que j’en ai entendu parler dans plusieurs podcasts récemment et je trouvais ça drôle! Il est basé sur les ventes de sous-vêtements masculins et le lien avec la confiance des consommateurs pour en tirer des probabilités sur une possible récession à venir!
Il a été popularisé par Alan Greenspan, ancien président de la Réserve fédérale américaine. Le principe est que les hommes achètent de nouveaux sous-vêtements uniquement lorsque l’économie se porte bien. Ce type d’achat serait reporté lorsque l’économie se contracte, coupant ainsi dans des dépenses discrétionnaires. Oui mais, des sous-vêtements, c’est important non!?! Pour les hommes, pas tant, car ça ne se voit pas vraiment « socialement »! 
C’est donc une question psychologique, la priorité serait de couper les dépenses qui ne paraissent pas avant celles qui sont visibles! Il peut être utile car il est facile à comprendre, c’est une belle vulgarisation de la confiance et de la psychologie du consommateur, un élément phare en économie.
Il n’est pas rigoureux et n’a aucun fondement scientifique, mais il s’intègre en complément à plusieurs autres indicateurs économiques tels que le PIB, l’inflation et le taux de chômage.
En bref, il existe une panoplie d’indicateurs drôles tels que l’indice du rouge à lèvre (Lipstick Index), l’indice de la longueur des jupes (Hemline Index) et aussi le Big Mac Index! Amusez-vous à lire sur eux! Demain, je vous présenterai, comme c’est vendredi, le plus vieil indice boursier du monde, le Dow Jones.